mardi 11 octobre 2011

LES PRINCIPALES MALADIES ET LEURS REMEDES

LES PRINCIPALES MALADIES ET LEURS REMEDES
1.les coccidioses
Coccidiose intestinale
Elle est désignée couramment sous le nom de « gros ventre ».
Ses signes sont : diarrhée, amaigrissement, paralysie. Le ventre est distendue, les diarrhées sont fétides. La mort survient dans les dix jours.
La coccidiose intestinale n’est pas facile à déceler, presque toute les affections du lapin se signalant par des diarrhées. Pour en être certain, faites analyser les animaux malades par un laboratoire.
Coccidiose hépatique
Elle n’est guerre décelable qu’à l’abattage ou à l’autopsie
Rarement mortelle, elle retarde la croissance de l’animal et déprécie considérablement la carcasse. Le foie est très gros et présente d’innombrables taches blanches ou jaunes qui sont de petits abcès dans les canaux biliaires.
Traitement: Les sulfamides sont les médicaments les plus efficaces, mais ils sont dangereux :respectez scrupuleusement les modes d’emploi et les doses.
Pour un traitement efficace, donnez pendant trois jours de l’eau de boisson contenant 2 gr par litre de Quinacrine ou de ses dérivés. Un traitement très précoce limite sérieusement les pertes. Prévention. La transmission des coccidies se fait par les aliments vers, la paille, les crottes. La propreté du clapier et les désinfections périodiques sont des facteurs de prévention importants et indispensables.
Dans un même souci préventif, certains éleveurs traitent systématiquement leur élevage dans sa totalité tous les deux mois. Si malgré les précautions prises, la coccidiose provoque des pertes importantes, il faut recourir au vide sanitaire.
2.la cysticercose
Elle est fréquente dans les élevages fermiers sur la litière. Les cysticerques sont des larves de ténias de chiens et de chats. On les trouve sous forme de perles transparentes de la grosseur d’un petit pois portant un point opaque .Elles sont en amas plus ou moins importants autour de l’estomac, du fois ou dans le péritoine. Il n’existe pas de traitement possible. On prévient la maladie en vermifugeant chats et chiens de la maison, qu’il faut empêcher à tout prix d’approcher des litières ou des aliments des lapins.
3. La strongylose
On peut trouver dans les intestins des vers ronds et blancs, les ascaris, et des verts fins et rouges, les strongles. Ils occasionnent des diarrhées. Les strongles peuvent aussi envahir les poumons.
Traitement. Il consiste à donner du Thiabenzole, à raison de 50 mg par kilos de poids vif tous les 20 jours, en solution dans l’eau de boisson.
4. La myxomatose
C’est la terreur de l’éleveur de lapins. Elle sévit en France depuis plus de 30 ans et ses symptômes sont bien connus. Dés les premières atteintes du mal, le lapin a le nez obstrué par des mucus qui prend l’aspect de pus (myxomatose a pour racine le grec muxa, morve). Les yeux coulent, les paupières enflent.un ou deux jour plus tard, les paupières cachent les yeux et se collent. L’enflure gagne les lèvres et les oreilles qui retombent. La face de l’animal prend un aspect repoussant. En même temps, ses organes génitaux sont tuméfiés et des tumeurs apparaissent sous la peau . L’amaigrissement est rapide, la fourrure est sale et le lapin meut au bout de 4 à10 jours.
Myxomatose chronique: Elle est plus fréquente depuis ces dernières années. Le lapin en guérit. Les tumeurs sèchent en laissant sur la peau des cicatrices dépourvue de poils. La croissance de l’animal est retardée mais il survit et reste immunisé contre la maladie. Certains éleveur commettent la grave erreur de les garder. Ces animaux sont en effet porteur de germes et leur descendance est toujours de mauvaise qualité
5. Les affections digestives
Entérotoxémie:Il arrive que dans un élevage on trouve une belle lapine morte, alors qu’elle paraissait en parfait état quelques heures auparavant. A l’autopsie on constate que ses intestins sont remplis de gaz et de sang non coagulés. La chair se putréfie très rapidement : le sang contient un excès durée.
La présence d’urée en excès est due à un déséquilibre alimentaire. Dans les élevages traditionnels, à l’excès d’azote s’ajoute le manque d’eau de boisson. Les germes pathogènes profilèrent très vite, de façon massive.
Les fermentations dégagent des gaz et l’intestin est paralysé. La mort survient rapidement. Un des germes responsables est le clostridium, contre lequel il existe un vaccin, souvent efficace. Pour que la prévention soit complète, l’eau doit toujours être donnée à discrétion. Les rations alimentaires, riches en azote, doivent être équilibrées grâce à un apport de cellulose. On peut ajouter une cuillérée de vinaigre par litre d’eau de boisson, pour modifier le milieu intestinale, et faire ingérer ensuite des ferments lactiques.
Entérite mucoïde. Cette maladie se manifeste par une diarrhée visqueuse ayant l’aspect d’une gelée transparente. Elle frappe surtout les lapereaux à l’engraissement. L’entérite mucoïde est due à la mauvaise qualité des aliments : foinhumide, aliments verts échauffés ou même aliment complet avarié. Le lapereau se déshydrate. La mortalité peut être très importante si on intervient pas très vite.
Les antibiotiques donnent de bons résultats. Mais il faut supprimer les causes de la maladie qui proviennent toujours des erreurs d’alimentation et d’un manque de propreté.
6. Les affections respiratoires
Pasteurellose : Comme les hommes, les lapins éternuent facilement. Ils sont très sensibles aux poussières et au courant d’air. Si les crises d’éternuement se répètent et surtout, si vous observez un écoulement nasal blanchâtre que le lapin essaye d’essuyer avec ses pattes, la chose est grave.
Le coryza peut évoluer jusqu'à la pasteurellose pulmonaire. Dans ce cas, faites appel au vétérinaire qui soignera l’affection aux antibiotiques .
Les parasites externes favorisent également l’installation de la maladie. Si votre élevage est important, vous pouvez demandez au laboratoire de faire un autovaccin à partir d’un animale gravement atteint. Si le coryza fait son apparition dans un élevage, les règles d’hygiène doivent être sérieusement observées et les désinfections rigoureuses. Cette infection est très répandue et risque en effet de s’aggraver dans un environnement malsain et dans de mauvaises conditions d’alimentation. Surtout, ne gardez pas les descendants des sujets malades pour en faire des reproducteurs.
7 .Les parasites externes
Puce et poux : Pour les détruire, faites des pulvérisations avec des insecticides à base de pyrèthre que vous trouverez dans les magasins spécialisés.
Tiques : Ce sont de gros parasites externes généralement fixés derrière les oreilles, par le rostre. Ils sucent le sang de leur hôte jusqu’à atteindre le volume d’un grain de ricin.
On les observe rarement. S’il existent, faites-les tomber en les humectant de benzine ou de xylol. Enlevés sens précaution, ils laissent leur rostre dans la peau , déterminant ainsi la formation d’abcès.
Gale des oreilles : Elle cause des troubles graves qui peuvent dégénérer en otite. L’agent est un acarien, comme le tiques, mais microscopiques. Il creuse des galeries dans la peau. Il existe de nombreux acaricides, souvent des savons ou des pommades à base de lindane. La gale, aussitôt détectée, doit être soignée, et les cages désinfectées.
Le mal aux pattes: C’est surtout une maladie d’été. Elle commence par des meurtrissures sous les doigts, sous les jarrets et se termine par des plaies ou des nécroses. Ces plaies sont les portes d’entrée de toutes sortes d’infections. Le mal aux pattes torture le lapin. Son appétit diminue et les lapines refusent les saillies. Il est dû surtout à une intolérance au grillage et, pour cette raison, les races lourdes sont souvent atteinte. On l’observe aussi sur le ciment nu ou sur la paille.
Les éleveurs s’efforcent de sélectionner des souches qui ne présentent jamais cette sorte d’infection.
8.Les troubles de la reproduction
Ils sont quelquefois dus à la spirochétose (syphilis du lapin qui se manifeste par des ulcérations sur les organes génitaux), à la salmonellose et à la listeriose qui entraînent des avortements.
Stérilité : La lapine refuse le mâle ou n’est pas fécondée par la saillie. Les éleveurs traditionnels savent qu’on obtient que très peu de gestation en juillet et août. Cette stérilité résulte de la chaleur dans les élevages non protégés.
En hiver, le même phénomène est dû, cette fois, à un éclairement insuffisant.
Avortement : Ils peuvent être provoqués par des chocs nerveux occasionnés par les rats, les enfants turbulent, les chiens ou les chats, et entraînent la naissance de facteurs infectieux déjà cités.
Mammites : Cette inflammation des mamelles peut conduire à une suppuration. Elle est due à des mauvaises conditions d’hygiène ou à une agression locale (tétées). Il faut appliquer une antibiothérapie.
Abandon de portée : Cet accident vient d’un manque de lait, du froid, de l’insuffisance de l’abreuvement ou bien encore des chocs nerveux.
Cannibalisme : A l’origine se trouve presque toujours une carence alimentaire ou un choc nerveux.
9.Incidents divers
Accidents : Le lapin est un animal anxieux, aussi craintif que le lièvre de notre célèbre La Fontaine.
Un brusque changement d’habitat, la présence d’un chat ou d’un chien, de visiteurs bruyants peuvent déterminer des paniques. Les mouvements désordonnés sont l’occasion d’accidents, d’ecchymoses et même de fractures, d’abandon des petits et de cannibalisme. Le stress fait beaucoup de ravages, en particulier chez les lapines.
Intoxications : Les lapins sont extrêmement sensibles aux agents chimique. Ayez à l’esprit cette sensibilité en procédant aux désinfections. Veillez à l’innocuité des herbes que vous distribuez : ne récoltez pas d’herbes sous les arbres fraîchement traités , sur les terrains oui viennent d’être répandue des engrais chimiques. Gardez vous de donnez aux lapins des grains, cela s’est vue, destinés à empoisonner les rats. Les pesticides agricoles contiennent toujours des produits toxiques : composés phosphorés, composé de cuivre ,etc.. la strychnine dans les appâts empoissonnés est aussi la cause d’intoxication : les lapins meurent après des contractures et des souffrances intenses et prolongées.
La chaux vive et la lessive, utilisées parfois pour désinfecter les locaux et les cages, provoquent une salivation abondante, de la diarrhée, de l'oedème pulmonaire.
Remède: l'eau bicarbonatée


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